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Lundi 28 octobre
De El Jadida à Mohammedia
beau temps - 24°
Aujourd'hui le Maroc s'est mis à l'heure d'hiver. La nuit va tomber beaucoup plus vite
Nous quittons El Jadida en prenant la route de Casablanca.
C’est une route par endroit totalement défoncée et sans intérêt particulier.
En arrivant à Casablanca, nous faisons tout de suite l’expérience de la conduite dans cette ville. Nous étions prévenus, mais c’est assez impressionnant.
Il semble ne plus y avoir de règle, sauf peut-être l’arrêt au feu rouge. La priorité à droite ne semble pas avoir cours ici et c’est la plus audacieux qui passe. Le dépassement à droite est monnaie courante. Bref il faut avoir le cœur bien accroché.
Nous parvenons à la Mosquée Hassan II que nous souhaitons visiter et trouvons un parking juste au pied. C’est un site fréquenté par les touristes du monde entier et pourtant du linge est en train de sécher dehors au pied de la mosquée !
Les visites guidées sont organisées dans plusieurs langues. C’est un peu cher 120 DH mais cela vaut la peine.
La Mosquée est construite en partie sur la mer par un architecte français.
Un immense parvis en fait le tour.
Le minaret est le plus haut du monde avec ses 200 mètres
La salle des prières est immense et peut contenir 25000 fidèles
Des mezzanines surélevées et richement décorées sont réservées aux femmes.
Les portes en métal laissent entrer la lumière
La salle des ablutions comprend de nombreuses fontaines de marbre en forme de fleur de lotus
Un hammam occupe le sous sol
Toute la mosquée est une vitrine pour l’artisanat traditionnel marocain, le travail du bois richement décoré ,du stuc et de la ferronnerie.
Aujourd'hui nous avons parcouru 137 kms (cumul 6591 kms)
Mardi 29 octobre
Mohammedia
Temps variable – 21°
Aujourd’hui, après la journée fatigante d’hier, nous coinçons la bulle à Mohammédia, au beau terrain de camping de « Océan bleu » situé au bord de la plage.
Les poissons et crevettes, nous sont proposés à domicile par le sympathique Hamid et un vieux commerçant sur sa charrette nous propose des fruits et légumes. Ce n’est même pas la peine de se fatiguer !!!
Mercredi 30 octobre
Visite de Rabat
Beau temps 22°
Nous avons retenu un taxi afin de nous emmener à Rabat pour visiter les principaux sites.
Nous visitons donc successivement le Chellah. C’est une ancienne ville romaine qui fut transformée ensuite pour accueillir les tombeaux des souverains mérinides.
C’est un lieu très paisible où les cigognes viennent hiverner.
Puis nous visitons le magnifique site du mausolée de Mohammed V à côté des ruines de la mosquée Hassan.
Le mausolée est très richement décoré notamment le plafond.
Il est gardé par des gardes en grand uniforme.
C’est une grandiose esplanade avec un cimetière de colonnes et un minaret inachevé qui ont été choisis pour immortaliser la mémoire de Mohammed V, père de l’indépendance marocaine.
En sortant, nous assistons à la relève de la garde.
Nous allons ensuite à la Kasbah des Oudaïas. Niché à l’intérieur de hauts remparts, c’est un dédale de ruelles bleues et blanches qui rappelle la médina de Chefchaouen.
Nous descendons jusqu’au beau jardin andalou où nous prenons un thé et des pâtisseries au Café Maure.
Nous rencontrons là un petite tortue qui traverse le chemin.
Nous allons jusqu’au bord de mer au sémaphore situé près d’un grand cimetière qui descend en pente vers la mer.
Retour au camping en passant devant le Palais Royal et en empruntant la route côtière.
Jeudi 31 octobre
De Mohammedia à Moulay Bousselam
beau temps - 21°
Nous quittons Mohammedia et prenons la direction de Rabat que nous traversons en empruntant l'autoroute.
La route est belle puisque c'est de l'autoroute. Nous traversons près de Rabat, une grande forêt de chène-liège, puis viennent ensuite des zones cultivées et notamment de nombreuses plantations de bananiers sous serres.
Sur le bord de l'autoroute, des vendeurs proposent des glands aux automobilistes assez inconscients pour s'arrêter.
Nous arrêtons pour cette nuit à Moulay Bousselam où nous choisissons le camping des Flamants.
Arrivés là nous allons faire un petit tour vers le bord de mer et avons une belle vue sur la lagune.
Nous nous promenons dans un petit souk et en profitons pour faire le plein d'olives, l'étal du commerçant et ses belles couleurs, nous ayant tentés.
Aujourd'hui nous avons parcouru 193 kms (cumul 6784 kms)
Vendredi 01 novembre
De Moulay Bousselam à Ceuta
Beau temps- 21°
Aujourd’hui doit être notre dernier jour au Maroc, nous avons l’intention d’embarquer ce soir sur le ferry pour Algeciras en Espagne.
Nous avons l’intention de ramener des patisseries marocaines et des dattes pour nos copains du club R3CF que nous retrouverons prochainement à l’AG annuelle.
Aussi nous nous arrêtons en chemin à Larache. Nous trouvons une patisserie que nous avions repérée sur Internet. Puis nous trouvons une épicerie tenue par un sympathique marocain. Il va nous chercher dans son entrepôt des dattes « premier choix », celles dans la boutique nous paraissant un peu sèches.
Nous voilà repartis avec nos trésors sur la route de Tanger, puis Ceuta. Au passage nous apercevons l’immense et moderne terminal de Tanger-Med.
Puis la route vers Ceuta serpente à travers un beau paysage montagneux.
Enfin nous apercevons de là-haut l’enclave espagnole de Ceuta.
Il n’y a presque pas d’attente pour le passage de la frontière puis l’embarquement sur le ferry se fait rapidement.
Dernière vision du Maroc et vue nocturne sur Algeciras.
La porte du ferry s'ouvre, le Maroc c'est fini.
Nous passons la nuit sur le parking du Lidl.
Demain nous entamons la traversée de l’Espagne.
Aujourd'hui nous avons parcouru 212 kms (cumul 6996 kms)
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19, 20 et 21 octobre
Marrakech
Beau temps – 24° en moyenne
Nous quittons Essaouira pour rejoindre Marrakech. La route est très belle sur de nombreux kilomètres. Nous pouvons heureusement constater que de nombreux moutons ont échappé à l’hécatombe de l’Aid el-Kebir.
Aujourd'hui nous avons parcouru 191 kms (cumul 6145 kms)
Nous avons choisi de nous arrêter quelques jours au camping « le Relai de Marrakech » dont le guide dit le plus grand bien. C’est effectivement un agréable camping bien ombragé et fleuri avec une superbe piscine.
C’est à quelques kilomètres de la ville mais un service de taxi efficace nous permet de nous y rendre facilement.
Nous découvrons donc la fameuse Koutoubia et les calèches touristiques au pied.
Puis la place Jemaa El Fna animée et pittoresque avec ses porteurs d’eau , ses charmeurs de serpents et ses marchands de jus de fruits.
Il faut négocier ferme le prix des fruits secs.
Les souks colorés envahis par les touristes
Un marocain nous emmène visiter le quartier des tanneurs mais l’odeur pestilentielle nous fait rapidement fuir. Partout les peaux de moutons de la récente hécatombe affluent pour être traités.
Nous visitons aussi la très belle Medersa ben Youssef
En fin d'après midi les charrettes commencent à arriver pour installer les fameuses gargottes de restauration qui vont bientôt envahir le centre de la place.
Nous allons revenir le lendemain soir pour y manger un morceau.
On trouve toute sorte de viandes et poissons grillés, des escargots. Des vendeurs de patisseries proposent leurs gâteaux sur des charrettes.
Des petites lanternes sont allumées un peu partout
Le lendemain nous passons la journée à sillonner la ville nouvelle avec le bus rouge touristique.
Nous commençons notre visite par le magnifique jardin Majorelle et sa végétation luxuriante
L'eau est très présente dans ce jardin, telle cette belle fontaine
Un joli bassin de nénuphars où naviguent des tortues, donne un peu de fraîcheur.
Il y a aussi quelques beaux specimens de cactées
Le bleu "Majorelle" recouvre tous les bâtiments
Au bout d'un petit chemin, une stèle a été érigée à la mémoire du couturier Yves Saint Laurent qui hante toujours ces lieux.
Nous reprenons notre promenade après déjeuner et longeons les remparts de Marrakech en passant par de belles avenues
Nous visitons ensuite les jardins de la Menara et l'immense bassin rempli de belles carpes.
Puis nous nous rendons sur le site des Tombeaux Saadiens, entourés de beaux jardins où poussent des orangers.
Enfin nous allons au Palais Badii, Les bâtiments sont en ruine mais la muraille a été préservée et restaurée.
Le centre est occupé par des bassins et des plantations
C'est le refuge des cigognes qui vont sans doute passer l'hiver ici.
Du haut des remparts nous avons une belle vue sur la ville
Nous traversons la place des ferblantiers pour rejoindre ensuite la place Jemaa El Fna et terminer sotre promenade.
Mercredi 23 octobre
de Marrakech à Safi
beau temps - 25° mais les nuits sont fraîches.
Nous quittons ce matin Marrakech pour rejoindre Safi, sur la côte.
La route est en mauvais état sur une grande partie et ne traverse pas de beaux paysages sauf peut-être ces vallons couverts de plantations d'oliviers.
Nous passons également près de grandes carrières de gypse de part et d'autre de la route.
Nous arrivons à Safi et trouvons difficilement le camping car nos coordonnées GPS sont fausses.
Le camping est très quelconque et la piscine est fermée. Cependant il est égayé par de nombreux paons qui évoluent en liberté.
Nous visiterons Safi et la colline aux potiers demain.
Aujourd'hui nous avons parcouru 162 kms (cumul 6307 kms)
Mercredi 23 octobre
Safi
beau temps - 23° puis arrivée du brouillard dans l'après midi.
Nous partons du camping et allons stationner sur le parking des remparts afin de visiter. Nous sommes juste à côté de la collines de potiers et des boutiques qui sont regroupées sur une belles allée.
Certaines pièces sont "gardées" férocemment
Bien sûr un "potier rabatteur" nous propose de nous faire visiter les ateliers où travaillent ses collègues.
Ici, la poterie est encore travaillée à l'ancienne et les potiers ont une grande dextérité.
Malheureusement la cuisson se fait encore dans des fours dont la porte est isolée avec de l'amiante !
Nous terminerons évidemment dans la boutique de la coopérative et nous achetons quelques objets.
Nous déjeunons ensuite tranquillement sur le parking et nous allons nous promener dans la médina.
Nous trouvons la "cathédrale" portugaise dont seule une nef est conservée et "mise en valeur" par un éclairage vert.
Nous nous promenons sous les remparts et cherchons la place où trône la plus grande tajine du monde.
En revenant au véhicule par la médina, nous avons rencontré un sympathique marocain prénommé Zidane qui donne des cours de poterie. Martine s'est d'ailleurs essayée à la technique.
Nous quittons Safi alors que le brouillard est en train de monter.
Nous prenons la route côtière pour Oualidia. La route n'est pas très bonne mais les paysages sont magnifiques lorsqu'il fait beau.
Nous allons bivouaquer sur un grand parking près de la lagune de Oualidia.
Aujourd'hui nous avons parcouru 65 kms (cumul 6372 kms)
Jeudi 24 et vendredi 25 octobre
Oualidia
beau temps - 23°
Cette nuit, il a plut et ce matin le temps est gris. Nous partons nous promener sur la plage et assistons au retour d'un bateau de pêche.
Il y a une bonne cargaison d'araignées de mer qui vont sans doute rejoindre les cuisines des restaurants du coin.
Les filets sont soigneusement débarrassés des gros coquillages qui seront eux aussi proposés à la vente aux touristes.
Sur le parking, c'est un va-et-vient incessant de pêcheurs en mobylette qui viennent nous proposer leur pêche, crevettes ou soles encore vivantes.
La pluie s'est remise à tomber le midi et nous n'avons pas pu faire grand chose l'après midi.
Le soir nous sommes allés dîner à "l'araignée gourmande" . Nous avons précisé que nous étions camping-caristes.
Nous avons donc été copieusement servis :
Petite salade en entrée suivie de moules marinières pour patienter.
Notre plateau de fruits de mer était bien rempli : langoustes, araignée, crevettes, oursins et huitres.
Le serveur nous a proposé des soles mais nous n'avions plus faim et nous nous sommes contentés d'une tarte à l'orange et d'un café pour terminer.
Bref un vrai festin !
Samedi 26 octobre
de Oualidia à El Jadida
beau temps - 24°
Ce matin le soleil est revenu et nous passons la matinée à Oualidia en allant flaner dans le centre ville où se tient un petit souk aux légumes. De la-haut nous avons une belle vue sur la lagune.
Quelques photos du parking sous le soleil.
Puis nous partons en début d'après midi pour El Jadida en longeant la côte. La route est belle mais vraiment très mauvaise, de nombreuses lagunes jalonnent la côte.
Quelques vendeurs de légumes présentent leur production. En ce moment il y a profusion de potirons et autres cucurbitacées. Les étals sont très colorées en orange.
Nous arrivons au camping d'El Jadida, c'est un beau camping ombragé par de grands eucalyptus.
Aujourd'hui nous avons parcouru 82 kms (cumul 6454 kms)
Dimanche 27 octobre
El Jadida
beau temps - 22°
Nous partons en début d'après midi pour visiter El Jadida et l'ancienne cité portugaise.
Nous longeons la belle plage de sable. Aujourd'hui c'est diamnche, les marocains se promènent.
Comme sur toutes les plages que nous avons vues, les chevaux et les dromadaires attendent les touristes pour une promenade.
Sur le port, nous sommes attirés par l'odeur des gargottes qui proposent des sardines grillées
La forteresse portugaise est un dédale de ruelles et de vieilles maisons.
Elle est entourée de larges remparts sur lesquells on peut se promener.
De là on a une très belle vue sur le port.
Nous visitons la fameuse citerne qui servit de décor pour un film d'Orson Welles
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Vendredi 4 octobre
De Sidi Ifni à Aglou
Beau temps – de 23° à 28°
Aujourd’hui nous quittons Sidi Ifni pour aller à Aglou Plage.
Nous bavardons un peu avant de partir avec le peintre qui est en train de refaire les fresques murales du camping. Il s’appelle Mustapha Cherif et est un autodidacte. Il nous explique qu’il peint à l’instinct et fait ses mélanges de couleurs grâce à son expérience.
En quittant Sidi Ifni par la route de Tiznit, deux magnifiques chevaux nous souhaitent bonne route.
Nous avons un dernier point de vue sur la ville bleue et blanche.
La route suit la côte rocheuse et parfois un beau panorama s’offre à nous.
Sur la route à environ 10 kms, nous prenons une petite route conduisant à la plage où l’on peut admirer les fameuses arches rouge sombre, qui enjambent la plage. Nous garons le véhicule sur un petit parking près de maisons en chantier et nous descendons à pied la piste allant vers la plage. Malheureusement la mer est montante et c’est une période de grande marée. Aussi il ne nous sera pas possible d’apercevoir l’ensemble des arches.
Nous allons néanmoins jusqu’à la première qui est très impressionnante.
Nous repartons et arrivons au camping d’Aglou en début d’après-midi.
Ici ce sont les dauphins qui nous accueillent.
C’est un très beau camping bien aménagé qui est pour le moment presque désert. Les camping caristes venant passer l’hiver arriveront d’ici la fin octobre.
Ici aussi on s’affaire pour que le camping soit bien entretenu, notamment taillage des haies qui ont pris un peu d’ampleur avec l’été.
Nous en profitons pour faire la toilette du camion qui en a bien besoin.
Nous allons nous promener sur la plage et sa promenade peu fréquentée en ce moment et nous terminerons la journée en dînant dans un des restaurants : poissons et crevettes grillées.
Lorsque nous rentrons vers 9h du soir, il n’y a plus personne dans les rues.
Aujourd’hui nous avons parcouru 67 kms (cumul 5364 kms)
Du Samedi 05 octobre au Lundi 07 octobre
de Aglou à Tiznit
beau temps - de 23° à 28°
Nous partons pour Tiznit situé à une soixantaine de kilomètres de Aglou. La route ne présente pas d'intérêt particulier. Nous arrivons au camping municipal de Tiznit, où nous avons le plaisir de retrouver Serge et Martine après notre périple solitaire dans le grand sud marocain.
Ils sont déjà installés depuis quelques jours et nous allons visiter ensemble les endroits qu'ils ont déjà découverts. Nous flânons dans le souk des bijoutiers puis dans le petit marché alimentaire.
Nous avons commandé à un petit artisan un tapis pour notre table de camping, et nous allons faire installer une rampe de leds pour l'éclairage extérieur.
Le soir nous dînons dans un petit restaurant près du camping : tajine de poissons et brochettes.
Le patron Karim, est très amical et semble content de voir les camping caristes revenir pour passer l'hiver. Certains habitués resteront plusieurs mois et sont déjà installés (auvent, cuisine extérieure, etc...)
Aujourd'hui nous avons parcouru 17 kms (cumul 5381 kms)
Dimanche et lundi nous restons à Tiznit.
Le camping est bien sauf les sanitaires qui laissent un peu à désirer. Il est surtout très bien situé en centre ville à proximité de tous les commerces et services. C'est pour celà sans doute que de nombreux français viennent y passer une partie de l'hiver. Il y a quelques décorations sympathiques sur les murs.
Nous en profitons pour nous balader dans Tiznit très animée en ce dimanche. C'est même une foule compacte qui sillonne les ruelles étroites de la vieille ville. Parfois il est même difficile de se frayer un chemin.
Tout celà se fait toutefois dans une ambiance bon enfant et quelques marocains nous font signe discrètement de surveiller nos sacs. Mais nous ne nous sentons pas en insécurité.
L'installateur est venu passer une partie de la journée pour installer nos leds à l'extérieur et nous sommes contents du résultat.
Ce sera bien mieux pour dîner dehors à la nuit tombée.
Mardi 8 octobre
de Tiznit à Tafraout
Beau temps - de 23° à 31°
Aujourd'hui nous quittons Tiznit pour rejoindre Tafraout. Auparavant Nous allons prendre un petit café au Mauritania. Nous sommes attendus par Karim qui en fait nous a préparé un petit déjeuner "à la marocaine".
Il s'agit d'oeufs au plat, avec des tomates, des oignons et des olives. c'est délicieux. Martine, Serge et moi nous nous régalons, mais Patrice ne peut pas manger celà le matin !!! Le plat est accompagné d'un bon thé à la menthe.
Nous prenons congé de Karim dont l'accueil est d'une exceptionnelle gentillesse. Si nous revenons un jour au Maroc, nous retournerons le voir. Il nous laisse d'ailleurs ses coordonnées pour lui envoyer les photos que nous avons faites.
Nous partons avec les embrassades d'usage et nous prenons la route de Tafraout.
Au départ la route est assez belle et traverse des paysages montagneux d'une grande beauté. Nous n'apercevrons pas les chèvres perchées dans les arganiers car selon un paysan du coin, celà ne se produit que lorsqu'il pleut ?
Nous passons le col du Kerdous à 1100 mètres d'altitude environ.
Ensuite la route devient franchement mauvaise car elle est en cours d'élargissement. Aussi elle se transforme en chemin de terre puis en piste caillouteuse.
Notre camion qui avait été lavé à Aglou se recouvre d'une épaisse couche de poussière ocre !!!
Nous apercevons quelques vieux villages perchés.
Nous découvrons soudain la belle palmeraie autour de Tafraout et la route traverse une zone rocheuse très étonnante.
Nous arrivons néanmoins sans encombre à Tafraout et trouvons facilement le camping "Granite Rose". Le gérant Omar est débordé car un groupe de 4X4 vient d'arriver, et il doit préparer un tajine pour une trentaine de personnes, il n'a pas encore fait les courses !!!
"Tafraout Aventure" vient nous proposer une excursion en 4X4 pour demain, vers les gorges Aït Mansour. Rendez-vous est donc pris pour le lendemain.
C'est la première fois depuis bien longtemps que nous tombons dans un camping aussi animé, celà nous change un peu !
Aujourd'hui nous avons parcouru 103 kms (cumul 5484 kms)
Mercredi 9 octobre
Tafraout
Beau temps - de 23° à 27°
Nous sommes prêts pour 9h30 et Yacine arrive avec son 4X4 afin de nous faire visiter la région de Tafraout en passant par les gorges de Ait Mansour.
La région est très rocheuse, les couleurs et les formes sont très variées et l'imagination n'a pas manqué aux marocains pour trouver des ressemblances.
Ainsi nous allons voir le rocher baptisé "chapeau de Napoléon" et le rocher "Pinocchio".
Puis nous traversons une étendue composée d'un grand chaos de rochers dont certains ont été peints par un artiste belge en 1984. Il a fallu selon notre guide au moins 19 tonnes de peinture pour faire celà. les rochers peints sont disséminées un peu partout.
La route pour arriver dans les gorges d'Ait Mansour serpente en lacets impressionnants. Puis nous abordons les gorges et le paysage très aride se transforme en une luxuriante palmeraie dominée par des parois rocheuses orangées d'une grande beauté.
Un oued où se mirent les palmiers coule dans le fond et donne une impression de fraicheur.
Notre guide nous laisse faire un bout de chemin à pied dans cette rafraichissante palmeraie et nous remontons en voiture un peu plus loin.
Nous reprenons la route et sortons des gorges pour apercevoir des villages à flan de montagne totalement abandonnés. C'est le cas du village de Gdourt puis d'un second à quelques kilomètres..
Nous nous arrêtons dans un petit village pour déjeuner dans un restaurant très simple où une omelette berbère nous est servie suivie de fruits et d'un thé à la menthe.
Nous reprenons notre route en empruntant des pistes dont certaines sont en mauvais état.
Nous nous arrêtons pour visiter une très vieille mosquée déserte à cette heure de la journée.
Yacine s'arrête près d'un puit dont il remonte un seau pour nous faire apprécier la fraîcheur de l'eau.
Nous redescendons ensuite vers la vallée de Tafraoute par la même route qu'à l'aller. Les couleurs ont changé et le panorama est magnifique.
Nous rencontrons bien sûr les chèvres et les moutons qui traversent la route sans faire attention aux véhicules.
Yacine nous laisse à notre demande dans le centre de Tafraout. Nous sommes très satisfaits de notre petite balade d'autant que Yacine s'est révélé être un très gentil et sympathique guide. Il parlait assez bien le français et nous donnait des explications très claires et détaillées.
Nous allons ensuite acheter des babouches d'un style particulier, fabriquées uniquement dans cette région. Serge est obligé d'enfiler les siennes grace à un sac plastique. Mais le vendeur affirme que celà va se faire car le cuir a tendance à se détendre...
Nous faisons ensuite un petit tour dans le souk puis nous rentrons à pied au camping distant d'environ un kilomètre.
Omar nous a préparé un tajine de boeuf extraordinaire et nous nous régalons, c'est un des meilleurs que nous avons mangé jusqu'à présent.
Omar est venu discuter un peu avec nous. Il est beaucoup plus détendu qu'hier car il n'y a plus que 4 camping-cars. C'st un homme, tout à fait charmant.
Il nous amène un grand sachet d'épices de toutes sortes pour préparer les tajines ou les omelettes berbère.
Nous le félicitons pour la qualité de son camping qui est parmi les meilleurs que nous ayons rencontrés. Il est d'ailleurs très fier de nous montrer son livre d'or datant de l'époque où il travaillait dans un autre camping.
Il nous explique qu'il veut faire un camping confortable où les touristes se sentent bien accueillis. Nous pensons que c'est très réussi !
Nous sommes contents de notre journée bien remplie.
Jeudi 10 octobre
De Tafraout à Taroudant
Beau temps - de 19° à 27°
Nous prenons la route ce matin pour nous rendre à Taroudant.
Nous traversons Tafraout par une vaste et belle avenue.
Puis nous empruntons la route menant vers Agadir. Les paysages sont magnifiques.
Au début c'est une petite route agréable qui se transforme petit à petit en une route difficile, sinueuse, étroite. Elle serpente à flanc de montagne et nous longeons des précipices assez vertigineux.
Heureusement nous roulons du côté "montagne". Toutefois la conduite est fatiguante car le croisement de deux véhicules est très difficile et il faut souvent s'arrêter.
Nous rencontrons quelques villages perchés au sommet des collines. Celà ressemble à nos chateaux cathares.
A partir de Aït Baha, la route devient plus facile car nous rejoignons la plaine.
Nous avons enfin aperçu des chèvres grimpées dans les arganiers.
La route pour Taroudant est une une double voie avec vitesse limitée à 100kms/h. Il faut néanmoins être prudent car cette route est fréquentée par toutes sortes de véhicules, y compris des vélos. Nous rencontrons à cette heure de la journée, les lycéens qui sortent de l'école.
Nous arrivons à Taroudant et trouvons le parking de stationnement sous les remparts de la ville.
En face de nous il y a un beau jardin public avec de belles allées bordées de palmiers.
Dès notre arrivée, nous sommes raccolés par des jeunes gens en motocyclette qui jouent les rabatteurs et nous proposent un tour de la ville en calèche.
Après une négociation du prix à 100 DH, nous partons faire un tour d'une heure. Nous longeons tout d'abord les remparts puis entrons dans la ville par une des nombreuses belles portes et nous traversons les rues très animées en cette fin d'après-midi.
En cette fin d'après-midi les rues commencent à s'animer et nous pouvons prendre quelques photos typiques des rues marocaines.
Nous espérons que la nuit sera calme.
Aujourd'hui nous avons parcouru 213 kms (cumul 5697 kms)
Vendredi 11 octobre
Taroudant
Temps gris - de 22° à
Nous avons passé une bonne nuit malgré la proximité de la rue.
Nous sommes situés près du très bel et très ancien hôtel "Salam"
Notre parking est gardé par un sympathique gardien en blouse bleue et le chat surveille la mobylette du gardien.
Nous allons nous promener à pied dans la ville, la grande place est encore déserte.
Nous entrons par une grande avenue bordée d'orangers et traversant les remparts.
Nous assistons à la sortie des écoliers et des lycéens. Celà crée une grande animation désordonnée. Les mamans attendent leurs enfants à la sortie de l'école maternelle.
Comme en France les enfants achètent des bonbons dans les boutiques.
Souvent les enfants nous disent bonjour et nous demandent "comment tu t'appelles".
Un marocain "ancien combattant" pour la France nous interpelle, puis c'est le tour d'un retraité de Peugeot en France qui s'arrête pour discuter un peu avec nous.
Tout celà est familier et sympathique.
Le spectacle de la rue est toujours aussi haut en couleurs.
Nous traversons aussi des souks couverts encore peu animés en milieu de journée.
Nous achetons dans une patisserie, des pastillas au poisson pour notre déjeuner du midi et des mille-feuilles aux amandes. C'est vraiment délicieux.
Ce soir après une autre promenade dans les souks, nous allons dîner au restaurant "L'Agence" recommandé par le guide touristique.
C'est une très bonne adresse et pour 110 DH, nous avons eu un repas complet avec des plats plutôt raffinés. De l'excellente cuisine marocaine !!!
Samedi 12 octobre
de Taroudant à Aourir (près d'Agadir)
Beau temps - 25°
Nous quittons Taroudant et prenons la direction d'Agadir où nous faisons au passage quelques courses dans un supermarché. La circulation à Agadir est intense et il faut être prudent.
Nous prenons ensuite la direction de Aourir sur la côte atlantique et arrivons au camping Atlantica d'Imourane.
C'est un magnifique camping bien entretenu, situé au bord de la mer. Les emplacements sont spacieux et il dispose de tous les services nécessaires car certains camping-caristes restent là plusieurs mois d'hiver.
Pour le moment c'est encore assez calme.
Il y a une belle piscine et les bâtiments sont coquets et très colorés.
Il y a même des cours de pilotage "moto avec side-car" dispensés par Serge l'instructeur...
La plage est immense et l'on peut même y faire une promenade en dromadaire ou à cheval.
Une partie de la plage est occupée par de vieilles cabanes de pêcheurs.
Aujourd'hui nous avons parcouru 104 kms (cumul 5801 kms)
Mardi 15 octobre
Beau temps - 22° plus frais en fin de journée
Visite d'Agadir
Ce matin nous prenons le bus à la sortie du camping, pour aller faire une petite visite dans Agadir.
Arrivés à Agadir, nous cherchons le petit train touristique qui nous fait faire un tour d'une quarantaine de minutes en bord de plage et dans le centre ville.
Le centre ville est très européen, très moderne et n'a pas le cachet particulier des villes marocaines que nous avons visitées jusqu'à présent. Nous croisons beaucoup d'européens.
Nous passons devant les grands ensembles hôteliers magnifiques en bordure de mer.
La plage est immense et très belle, elle est bordée de nombreux restaurants et nous nous arrêtons dans l'un d'eux pour déguster du poisson.
Nous revenons en taxi car le bus se fait un peu attendre en cette veille de fête "du mouton", fête religieuse importante. Demain tous les magasins seront fermés.
Mercredi 16 octobre
De Aourir à Essaouira
temps brumeux - de 20° à 30° dans l'après midi
Nous repartons d'Aourir en longeant la côte vers Essaouira.
Nous longeons une plantation immense de bananiers à Tamri.
Nous traversons des villages presque déserts. Les rues d'ordinaire si animées sont presque vides.
A Essaouira nous arrivons au camping Sidi Maghdoul à l'entrée de la ville. Il y a un vent fort.
Aujourd'hui c'est la fête du mouton "Aïd el- Kebir". Les marocains la passent en famille et la plupart des magasins sont fermés.
Nous rencontrons toutefois des symboles de cette fête où chaque famille doit égorger son mouton : des charettes remplies de peaux et des petits braséros où l'on fait griller la tête toute entière. Etonnant et peu ragoûtant.
Nous flânons un peu dans les rues puis rentrons au camping. Nous reviendrons demain pour une visite plus détaillée en espérant un peu plus d'animation.
Aujourd'hui nous avons parcouru 153 kms (cumul 5954 kms)
Jeudi 17 et vendredi 18 octobre
Essaouira
temps brumeux et nuageux - 22°
Malheureusement la brume a envahi Essaouira. Nous visitons le port mais nos photos sont un peu ternes, il y a pourtant de belles couleurs.
Nous longeons les remparts par des ruelles étroites.
Nous tentons de déjeuner le midi dans l'une des fameuses gargottes du port mais le prix anormalement haut demandé nous dissuade. Nous allons finalement à la terrasse d'un restaurant classique.
Certaines ruelles sont encore désertes.
D’autres sont animées par les touristes. On peut se faire tatouer au henné ou acheter des souvenirs sur les étals colorés
Nous nous promenons sur les remparts.
C’est un lieu de promenade, méditation pour certains et jeux pour les enfants sur les canons
La mer vient battre les rochers et de nombreux oiseaux viennent pêcher, tel cet échassier.
Quelques galeries d’art sont ouvertes et nous découvrons des œuvres très colorées de peintres et créateurs marocains.
Au cours de notre flanerie nous pouvons voir de belles portes
Des chats semblent monter la garde devant
Les scènes de rue sont amusantes parfois
Avant de partir pour Marrakech le samedi, nous repassons dans Essaouira pour flâner un moment sur le port. Le temps est toujours couvert, mais il n'y a pas de brume. Nous pouvons faire quelques belles photos.
Un pêcheur ravaude ses filets
Puis sur la route nous avons une dernière vision de la ville
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Vendredi 27 septembre
De Zagora à Tata
Beau temps – vent fort – entre 23 et 36° (une pointe à 38° lors d’un vent de sable)
Aujourd’hui, nous partons pour Tata
Cette journée va se révéler l’une des plus mauvaises. Tout d’abord, j’ai la bonne idée de tomber dans la douche glissante. Je me suis fait très mal dans les lombaires, et j’ai vu trente-six chandelles !!!
Depuis je me soigne aux anti inflammatoires que nous avions emmenés à tout hasard.
Nous reprenons la route de Agdz en sens inverse. La lumière du matin est différente et change le paysage.
Ensuite la route entre Agdz et Tata s’est révélée extrêmement mauvaise, complètement défoncée par endroit. Nous roulions entre les trous que nous ne pouvions pas éviter la plupart du temps.
Nous passons près des mines de cuivre de Bouazzer.
Par contre les paysages sont beaux et les montagnes désignent de beaux motifs.
Pour couronner le tout un vent de sable s’est levé alors que nous étions en plein désert. La chaussée était balayée par le sable qui courrait tout du long.
Nous croisons parfois des troupeaux de dromadaires dévorant les feuilles tendres des maigres arbres.
Parfois ce sont des chèvres...
Heureusement nous sommes arrivés à Tata en fin d’après-midi. La grande porte en fer du camping était fermée. Nous avons craint un instant que ce ne soit fermé, mais non….
Le camping était désert, à l’exception d’un 4X4 allemand. Nous constatons que les sanitaires sont en assez mauvais état, mais en soirée, un employé les a lavés à grande eau. C’était donc propre.
Nous avons trouvé l’endroit assez peu hospitalier et nous avons décidé de repartir le lendemain pour Icht où d’après le guide se trouve un camping beaucoup plus accueillant.
Aujourd’hui nous avons parcouru 362 kms (cumul 4394 kms)
Samedi 28 septembre
De Tata à Icht
Beau temps – entre 25° et 36°
Nous partons pour Icht situé sur la route en direction de Guelmin.
La route est nettement meilleure et même très belle par endroit. Les paysages sont magnifiques et la route traverse de vastes étendues arides de cailloux et de sable.
De temps en temps une oasis surgit entourant un village.
Nous nous arrêtons dans un village où se teint un petit marché et pouvons ainsi acheter des fruits et légumes pour quelques dirhams.
A Icht nous arrivons en début d’après-midi et nous trouvons un super camping tenu par deux français. Les équipements sanitaires sont impeccables et l’accueil très convivial.
Il y a une petite piscine avec jets bouillonnants. Nous faisons trempette un moment au cours de l’après-midi.
Pour le moment nous sommes seuls, encore une fois. Mais en fin d’après midi nous voyons arriver un drôle de véhicule. C’est un énorme camion-autobus-couchettes transportant une vingtaine de voyageurs. C’est un concept allemand « Rotel Tour ». Les touristes arrivent par avion à Marrackech et embarquent à bord de ce véhicule pour un tour dans le sud marocain.
Il y a des places assises et à l’arrière une vingtaine de couchettes superposées puis un espace de rangement et de « tambouille »
Le soir ils ont sorti plusieurs tables et chaises pliantes et ils ont fait chauffer le repas dans une grande gamelle de cantine.
Apparemment c’est un concept de voyage bon marché.
Nous dînons pour notre part au restaurant « soupe marocaine, brochettes de dinde et frites, tarte à l’orange ».
Bon et sympathique.
Aujourd’hui nous avons parcouru 144 kms (cumul 4538 kms)
Dimanche 29 septembre
Icht
Beau temps – vent fort – entre 24° et 32° à midi
Aujourd’hui c’est journée repos dans ce magnifique cadre.
Nous faisons un peu de lessive le matin et cet après-midi c’est farniente au bord de la piscine.
Le soir nous avons retenu au restaurant un tajine kefta.
Il n’y a pas de connexion avec la clé Maroc Télécom aussi la mise à jour du blog se fera plus tard.
Aujourd’hui nous avons parcouru 0km (cumul 4538 kms)
Lundi 30 septembre
De Icht à El Ouatia
beau temps - toujours du vent - de 23° à 28°
Nous reprenons la route après ce petit repos bien mérité et nous partons en direction de Guelmim. Nous traversons Bouizarkane qui nous parait un jolie ville agréable et aérée.
La route traverse des paysages désertiques cernés de hautes montagnes sculptées par la lumière du matin.
La route parfois très rectiligne semble interminable.
Parfois des gens marchent sans que l'on sache bien ce qu'ils font là, car il n'y a rien autour.
La chaussée est en réfection à Guelmim et nous nous trompons de route, si bien que l'on se retrouve dans des rues plutôt étroites.
Nous retrouvons la bonne direction grâce au GPS et nous partons vers Tan Tan puis El Ouatia.
Nous traversons à nouveau des paysages immenses et désertiques de sable et de cailloux.
A l'entrée de Tan Tan, deux grands chameaux accueillent les voyageurs.
La ville est grande et moderne avec des beaux trottoirs récents.
C'est aussi une ville jeune car nous croisons de nombreux lycéens.
Encore un peu de désert
puis nous arrivons enfin à El Ouatia, accueillis cette fois car d'énormes sardines
C'est une station balnéaire dont l'abord est plutôt agréable
et qui semble connaître un fort développement puisque partout il y a des quartiers entiers en construction. Néanmoins le Maroc profond est toujours présent car des chèvres en liberté se nourissent avec les poubelles dévastées.
Nous arrivons au camping des Sables d'Or près de la plage. Nous sommes encore seuls dans ce grand camping.
Ce soir nous allons dîner au restaurant pour manger du poisson.
Nous avons mangé d'excellentes soles, une petite salade marocaine et des frites.
Aujourd'hui nous avons parcouru 294 kms (cumul 4832 kms)
Mardi 1 octobre
De El Ouatia à Lagune Naïla
Beau temps nuageux - de 22° à 27°
Nous prenons donc ce matin la direction du grand sud marocain en direction de Laayoune. Nous n'irons pas jusque là car nous voulons aller bivouaquer une nuit sur la lagune de Naïla, désormais classée comme réserve naturelle.
En sortant d'El Ouatia, nous passons près du petit port.
Nous croisons aussi quelques dromadaires en liberté au bord de la route.
Nous avons une bonne centaine de kilomètres à faire par une route presque rectiligne, qui travers des paysages désertiques d'un côté et longe la falaise cotière de l'autre.
Tout au long de la route nous pouvons observer de nombreux pêcheurs qui lancent leurs lignes du haut de la falaise. Ils habitent dans des cabanes faites de bric et de broc.
La route est parfois monotone, et parfois nous avons la surprise de traverser des oueds qui forment des petites lagunes où nous pouvons observer des hérons et des aigrettes.
Près de l'oued "oum Fatma" un grand parking où peuvent stationner de nombreux campings car est aménagé. Les amoureux de la pêche y viennent parait-il des semaines entières.
Nous arrivons en début d'après midi à la lagune Naïla où le gardien nous installe en bordure de la falaise. C'est un site magnifique.
Quelques moutons passent à ce moment, où vont-ils ? d'où viennent-ils ?
Il y a une petite port où peuvent accoster les pêcheurs qui vivent ici.
Nous achetons d'ailleurs quelques belles soles que nous mangerons le soir en compagnie d'un chat très intéressé par les odeurs de la cuisson.
Nous pouvons observer une colonie de flamands roses, assez loin hélas.
Le coucher de soleil est beau mais extrêmement rapide. Le soleil disparait en à peine une ou deux minutes.
Puis commence une nuit très claire où grace à l'absence de lumière et de pollution aux alentours, nous pouvons observer les myriades d'étoiles et la voie lactée comme rarement on peut la contempler.
Bien sûr nous étions totalement seuls sur cette falaise, sauf quelques pêcheurs qui restent là et le gardien du parking.
Aujourd'hui nous avons parcouru 118 kms (cumul 4950 kms)
Mercredi 2 octobre
de Lagune Naïla à Sidi Ifni
Beau temps nuageux - de 23° à 27°
Nous avons passé une nuit très calme sur la lagune et nous repartons en direction de Laayoune sur quelques kilomètres pour apercevoir le point de vue signalé sur la carte. Effectivement nous pouvons apercevoir le commencement de la lagune où l'on récolte du sel, si l'on en juge par les petits monticules blancs que l'on aperçoit.
Ce sera notre escale la plus au sud et nous entamons la remontée vers Guelmim par la même route qu'hier. La mer est plus agitée qu'hier et les vagues montent à l'assaut des falaises.
Nous repassons par les oueds qui forment d'autres petites lagunes. Nous apercevons à nouveau des échassiers aigrettes et hérons ?
Des pêcheurs disposent leurs filets.
Arrivés à Tan Tan, nous retrouvons les deux dromadaires (dans l'autre sens)
Puis sur la route de Guelmim, de vrais dromadaires qui tentent de détérer un panneau d'avertissement de radar ????
C'est vrai nous étions prévenus !
La route de Guelmim nous parait bien longue mais avec les nuages le paysage prend d'autres couleurs.
A Guelmim nous empruntons la route de Sidi Ifni. Nous traversons une belle zone montagneuse où poussent les figuiers de barbarie et les arganiers.
Nous ne nous arrêtons pas à la fameuse coopérative tenue par des femmes car il est déjà tard dans la journée.
Le paysage à certains endroits prend des couleurs orangée dans la lumière de fin de journée.
Nous arrivons au camping Sidi Ifni où nous avons l'embarras du choix pour nous installer. Il y a en tout et pour tout un 4X4 et un autre camping car dans un petit coin.
Nous espérions un peu retrouver Serge et Martine mais hélas ils sont déjà repartis à Tiznit. Ils ont quelques jours d'avance sur nous.
Le camping est agréable, situé au bord de la plage. Le grondement de l'océan est proche, les vagues déferlent furieusement et les courants doivent être très forts. Personne ne se baigne. Il y a seulement quelques promeneurs.
Nous avons droit à un beau coucher de soleil, tout aussi rapide que celui d'hier.
Aujourd'hui nous avons parcouru 347 kms (cumul 5297 kms)
Jeudi 3 octobre
Sidi Ifni
beau temps un peu nuageux le matin - de 22° à 26°
Aujourd'hui nous restons pour nous reposer un peu de la longue route d'hier et nous allons visiter Sidi Ifni.
C'est une petite ville en bleu et blanc bâtie à flanc de colline. Un bel escalier hérité de l'epoque espagnole permet de monter sur les hauteurs d'où la vue est magnifique.
Nous pouvons admirer au passage quelques beaux bâtiments bien entretenus et aussi des maisons qui semblent se délabrer.
Nous allons faire un tour sur le marché, il est trop tard pour le poisson. Il n'y a plus de vendeurs...ou alors peut-être est-ce trop tôt ?
Tant pis nous trouvons une patisserie où nous faisons le plein de petts gâteaux marocains. Nous achetons également un poulet rôti à la broche.
Nous retournons au camping pour une après midi de repos, une promenade sur la plage en fin de journée et la mise à jour du blog.
Quelques ouvriers s'emploient activement à préparer la saison d'hiver au cours de laquelle de nombreux camping caristes vont venir durant plusieurs semaines. Les campings à ce moment seront parait-il tous pleins.
Un peintre rénove les belles fresques murales. Il travaille très vite.
Nous n'aurons pas de coucher de soleil, il y a trop de nuages. Mais il y aura un beau ciel.
Aujourd'hui nous avons parcouru 0 kms (cumul 5297 kms)
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Samedi 21 septembre
De Imilchil à Boulmane du Dadès
Beau temps – de 11° à 25°
Nous partons d’Imilchil et refaisons la route en sens inverse. Les lumières ont changé et le paysage n'a pas les mêmes couleurs.
Nous retraversons la fête, mais c’est un peu plus facile en ce début de matinée. Malheureusement il n’est pas plus aisé de trouver une place de stationnement et nous passons notre chemin.
Nous croisons des paysannes habillées de belles couleurs.
Pour certaines, c'est jour de lessive.
Des paysans encombrent la route avec leur troupeau.
Nous repassons à Ait Hani et Nous traversons les magnifiques et sauvages gorges du Todra. La route est très mauvaise et cahoteuse.
Des palmiers poussent au milieu de l'oued.
Ces gorges sont davantage touristiques et de nombreux autocars stationnent à l’endroit le plus étroit. Les marchands de souvenirs sont situés là aussi.
Une paysanne passe, indifférente à l'agitation touristique.
Nous parvenons après Tinerhir, sur la route nationale en travaux. A Boulmane Dadès, nous nous arrêtons à l’auberge du Soleil Bleu sur la colline. Nous serons une fois de plus seuls pour la nuit.
Nous descendons en taxi faire quelques courses dans la ville. Le camping étant isolé, il n’y aura pas de bruit cette nuit.
Aujourd’hui nous avons parcouru 174 kms (cumul 3594 kms)
Dimanche 22 septembre
De Boulmane Dadès à Ouarzazate
Beau temps de 20° à 33° - (44° en plein soleil) – 3 gouttes de pluie en fin d’après midi
Boulmane Dadès est le point de départ idéal pour visiter la vallée et les gorges du Dadès.
La route est assez belle dans l’ensemble. Il y a parfois quelques passages un peu défoncés. Nous nous arrêtons pour admirer les rochers en forme de pattes de singes, c’est assez curieux.
Les parois rocheuses sont d’un ocre rouge éclatant, c’est magnifique.
Les villages sont construits à flan de montagne et se confondent par la couleur rouge des maisons.
La palmeraie recouvre le fond de la vallée et donne une belle couleur verte qui tranche avec les roches.
Tout le long de la route, on peut croiser des paysannes courbées sous le poids de leur récolte de branchages pour le feu, ou d’herbe pour leurs animaux.
Nous atteignons la fameuse route en lacets vertigineux au dessus des gorges.
Des maisons d’hôtes jalonnent le chemin. Il y en a partout. Le tourisme semble bien présent dans cette célèbre vallée.
Puis la route se resserre un peu
et nous conduit jusqu’aux rochers de la Tortue. Nous faisons demi tour à cet endroit car la route devient impraticable pour nos véhicules.
Nous faisons le chemin en sens inverse mais les nuages sont arrivés et rendent la roche plus terne.
A Boulmane, nous prenons la route de Ouarzazate. Après la traversée presque ininterrompue de plusieurs villages proches les uns des autres, nous nous retrouvons dans une plaine quasi désertique. Le soleil tape plus fort et cela devient plus monotone.
Nous arrivons à Ouarzazate, avec une première vision décalée
nous passons devant les studios de cinéma que nous essaierons de visiter demain
et nous gagnons notre camping situé à quelques 25 kilomètres sur la route de Marrakech.
C’est un beau camping : l’Escale de Ouarzazate situé près d’une palmeraie. Il y a une belle piscine et nous terminerons notre journée par un bon bain.
Aujourd’hui nous avons parcouru 228 kms (cumul 3822 kms)
Lundi 23 septembre
De Hait BenHaddou à Ouarzazate
Beau temps – de 20° le matin à 34° l’après-midi
Ce matin nous partons du camping où une fois de plus nous sommes restés les seuls clients ; Nous prenons la direction du célèbre ksar de Hait Benhaddou. Cet endroit a servi de décor au tournage de nombreux films tels que Lawrence d’Arabie ou plus récemment Gladiator. Le classement au patrimoine mondial de l’Unesco a contribué à la restauration du site.
C’est un dédale de ruelles où fleurissent les marchands d’artisanat.
Nous croisons un musicien et une tisserande berbère qui soutirent quelque argent aux touristes pour la photo. Mais c’est le folklore marocain ….
La vue du haut du ksar, sur la plaine, le désert et les villages environnant est magnifique.
Nous reprenons la route pour visiter les studios de cinéma à l’entrée de Ourzazate.
Nous pouvons ainsi visiter les décors et l’envers du décor de nombreux films très célèbres : Kundun, Mission Cléopâtre.
Tout n’est qu’illusion, échafaudages en bois et polystyrène recouvert de plâtre. Cela commence à se dégrader, mais c’est bien amusant à visiter.
Nous déjeunons sur le grand parking devant les studios, puis nous dirigeons vers le terrain de camping municipal de Ouarzazate.
Aujourd'hui nous avons parcouru 47 kms (cumul 3869 kms)
Mardi 24 septembre
Ouarzazate
Beau temps – de 25° le matin à 34° l’après-midi
Bien installés au camping municipal, nous décidons de passer la journée sans bouger le camping car.
Nous partons à pied pour visiter la belle Kasbah de Taourirt, l’une des plus belles du Maroc, dit-on. Nous prenons les services d’un guide qui nous explique l’histoire de ce monument qui fût la demeure du Glaoui.
Cette Kasbah comporte une partie restaurée qui présente encore de belles décorations colorées et de très beaux plafonds.
De la terrasse, nous avons une belle vue sur les environs
Puis nous déjeunons dans un petit restaurant en face : brochettes kefta avec riz et frites ( pas très marocain !!!)
Nous flânons ensuite sur la grande place et dans les petites rues commerçantes du centre ville mais il est encore tôt dans l’après midi et beaucoup sont fermées pour la sieste ?
Nous achetons des cartes postales dans une boutique et comme le commerçant est sympathique et pas trop insistant, nous achetons des foulards et des babouches.
Le prix sans marchandage nous est apparu très correct. Bien sûr il nous offre le thé comme le veut la coutume, et nous avons passé un bon moment à discuter avec lui. Il nous a parlé des épices notamment du safran dont il a introduit une infime quantité dans le thé pour le parfumer.
Nous sommes rentrés en taxi au camping.
Aujourd'hui nous avons parcouru 0 kms (cumul 3869 kms)
Mercredi 25 septembre
de Ouarzazate à Zagora
beau temps - de 23° le matin à 35° l'après midi
Nous reprenons la route afin de nous rendre à Zagora en longeant la vallée du Draa.
Serge déclare forfait. Il est un peu fatigué d'avaler des kilomètres sur des routes en état assez moyen, et préfère rejoindre assez rapidement la côte vers Sidi Ifni, afin de s'exercer un peu à la pêche.
Nous nous retrouverons d'ici quelques jours une fois que nous serons pour notre part allés vers Tarfaya en traversant le grand sud marocain.
En chemin, à la sortie de Ouarzazate, un vieux monsieur nous arrête et nous demande de la conduire jusqu'à Agdz. Nous acceptons et en chemin, nous discutons un peu avec lui. Il travaille avec l'industrie du film et fournit des accessoires lors des tournages. pour le moment il n'y a pas de film en cours et il retourne voir sa famille.
La route est très sinueuse et traverse des zones désertiques et des montagnes arides et sombres.
Arrivé à Agdz, il nous emmène boire un thé chez lui. Nous découvrons qu'il s'agit d'un commerce de gros qui organise des caravanes de transport de biens marocains vers les pays du Soudan, Mali, Mauritanie ou Sénégal, qu'ils font du troc et ramènent toute sortes de bijoux et autres objets qui sont ensuite revendus aux commerçants de Marrackech (pour les touristes).
Nous passons un bon moment en sa compagnie et celle de son cousin.
puis nous reprenons notre route. A partir de Agdz, la route traverse la vallée du Draa, interminable oasis verte qui tranche avec le reste du paysage.
Tout au long de la route nous rencontrons de nombreux ksar, en plus ou moins bon état.
Arrivés à Zagora, nous traversons une ville très moderne et aérée.
Puis nous allons au camping auberge "Oasis Palmier" très agréable, car bien ombragé.
Aujourd"hui nous avons parcouru 153 kms (cumul 4022 kms)
Jeudi 26 septembre
Zagora
beau temps - de 25° le matin à 34° l'après midi
Aujourd'hui nous nous reposons des fatigues de la route. Ce sera une journée à ne rien faire hormis un peu de lessive.
Nous profitons de la relative fraîcheur de l'oasis (34° !!!)
Les gens du camping s'affairent un peu car ce soir arrive un groupe de camping-cars ORCADA.
Pour nous fini la tranquillité et le calme.
Ce n'est pas grave car nous partons demain.
Aujourd'hui nous avons parcouru 0 kms (cumul 4022 kms)
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Mardi 17 septembre
De Merzouga à Goulmima
beau temps nuageux - 30°
Aujourd'hui nous prenons la direction de Goulmima, en repassant par Rissani puis Erfoud. A Erfoud nous nous arrêtons à la banque puis nous cherchons à acheter des dattes.
Un gentil marocain Amin se propose pour nous conduire sur le marché où son frère vend des dattes. Nous les goûtons et en achetons.
Puis Amin nous ramène à sa petite boutique pour nous donner un CD de musique marocaine. Cadeau !
Après avoir déjeuné dans un village où rapidement des enfants sont venus voir si nous pouvions leur donner des bonbons ou des stylos, nous sommes repartis vers Goulmima.
Les zones traversées sont désertiques avec les montagnes à l'horizon. Il y a quelquefois une palmeraie au pied dont le vert tranche avec l'ocre des roches.
La route n'est pas bonne mais il n'y a pas beaucoup de circulation, sauf en traversant les villages.
Quelques troupeaux de dromadaires cherchent leur nourriture.
C'est l'heure du retour de l'école et les enfants sont presque tous en vélo sur le côté de la route, en longue ribambelle.
Nous avons trouvé sans difficulté le camping "les tamaris" chez Michèle où nous avons trouvé un bon accueil.
Malheureusement sur l'emplacement, nous avons reculé dans un arbre et le bouclier arrière est cassé. Nous appelons l'assistance et un expert va se déplacer pour voir quelle réparation peut être faite.
Espérons que celà ne soit pas trop long !!!
Aujourd'hui nous avons parcouru 164 kms (cumul 3124 kms)
Mercredi 18 septembre
Goulmima
Beau temps, un peu nuageux – 26°
Ce matin, nous avons attendu l’expert pour notere petit accrochage. Il est arrivé en fin de matinée et nous a conseillé de venir faire un contrôle au garage Renault situé à Er Rachidia. Nous prenons rendez-vous pour demain matin.
L’après-midi est consacrée à la visite du ksar de Goulmima et de la palmeraie, en compagnie de Youssouf, un guide recommandé par le camping.
Nous commençons par traverser la palmeraie, immense et très ombragée. C’est la pleine saison de la récolte des dattes, et les palmiers en sont remplis.
Youssouf nous propose une dégustation de différentes variétés qu’il va lui-même cueillir dans les palmiers. Elles sont toutes mûres à point et délicieuses.
Serge essaie lui aussi l'exercice.
Nous arrivons ensuite au ksar, encore habité et Youssouf nous emmène dans les étroites ruelles. Il connait tous les recoins comme sa poche car il y est né et y habite toujours. Il se désole de voir certaines parties en ruines alors que ce ksar fait partie du patrimoine marocain. Il semble que quelques subventions aient été détournées!!!
Il nous fait découvrir tous les aspects de la vie des habitants. Tel ce four en terre qui sert tous les jours à confectionner la galette de pain.
Les habitants ont aussi du bétail qui se trouve regroupé dans des cours communes.
L'une des maisons est celle d'un artiste qui a décoré joliment sa porte.
Il nous emmène ensuite chez lui où il nous offre le traditionnel thé accompagné de pain à l’huile d’olive. Ses trois enfants et son épouse nous accompagnent dans ce moment très chaleureux et convivial.
Nous montons sur la terrasse de son habitation d’où nous pouvons contempler les terrasses des maisons qui servent aussi à faire sécher les dattes.
Il nous ramène enfin au camping par les ruelles étroites de la ville et nous pouvons croiser quelques habitants vaquant à leurs occupations quotidiennes. C’est un peu difficile de les photographier de face.
Belle visite très intéressante que nous conseillons.
Voici les coordonnées de Youssef :
Jeghbou Youssef : Ksar Goulmina
tel :06 13 60 04 30
Jeudi 19 septembre
Goulmina
Grand ciel bleu – 29°
Ce matin nous partons de bonne heure pour Er Rachidia pour la réparation de notre véhicule. Nous arrivons un peu avant l’ouverture. Nous sommes soulagés car le garagiste après un examen, nous confirme que nous pouvons rouler sans problème et poursuivre notre voyage. Nous pourrons attendre de faire la réparation à notre retour.
Nous revenons à Goulmima et ce sera une journée farniente pour profiter de la belle piscine.
Vendredi 20 septembre
De Goulmima à Imilchil
Beau temps et pluie en milieu d’après midi dans les montagnes. De 25° à 15°
Nous quittons Goulmima et prenons la route pour Imilchil. Ce week-end a lieu le Moussem des fiancés. C’est une grande fête qui dure trois jours. Il y a un gigantesque souk, un marché aux bestiaux et les fiancés habitant les montagnes environnantes choisissent le samedi pour se marier aux frais de l’état.
Nous allons vers Amellago et traversons tout d’abord Les sauvages gorges du Gheris, peu fréquentées par les touristes.
Nous traversons Assoul, le pays des pommes et atteignons Ait-Hani.
Nous birfurquons pour prendre la route vers Agoudal. C’est une route très sinueuse et vertigineuse par endroit, qui s’élève assez rapidement vers le col de Tizi-Tiherhouzine à 2700 mètres d’altitude. La température a chuté bien qu’il y ait du soleil. Nous faisons notre halte déjeuner là. Des paysannes chargées comme des mules escaladent les rudes versants de la montagne. Elles se sont arrêtées et nous ont demandé de l'eau.
Puis nous entamons la descente un peu moins dure vers Agoudal. Nous longeons quelques vallées verdoyantes.
En route nous rencontrons un drôle de petit animal, genre écureuil.
Nous bifurquons ensuite vers Imilchil. A un carrefour de deux routes, en pleine montagne a lieu la fameuse fête. Nous nous retrouvons au milieu d’un chaos invraisemblable de véhicules de toutes sortes, et des piétons par centaines. Nous roulons au pas pour nous frayer un chemin au milieu de cette foule.
Il s’est mis à pleuvoir. De plus il nous est impossible de trouver une place de stationnement que nous renonçons à chercher.
Après cette traversée éprouvante, nous arrivons à Imilchil et trouvons rapidement un bivouac pour la nuit devant l’auberge des Lacs sur la place, au centre du village. Elle est tenue par deux sympathiques frères : Khalid et Abdoul Arrazak.
Après un thé de bienvenue, nous partons faire un petit tour dans le village.
Nous visitons une petite coopérative d'artisanat berbère et le vendeur nous fait essayer une belle cape de mariage très épaisse en laine. Nous sommes bien non ?
Comme il pleut toujours, nous avons la chance de voir un bel arc-en-ciel.
Nous remarquons une jeune fille qui doit signer sa déclaration de mariage auprès des autorités avant de partir à la fête demain. Elle semble un peu pensive ?
Le soir nous mangeons un super couscous préparé par la maman et quelques patisseries. Le tout pour un prix très modique. (GPS N 32°09,307’ – W 005°37,873’
Le matin, avant de partir Abdoul nous offre un thé avec quelques cacahuètes. Nous lui promettons de faire un peu de publicité pour son établissement. C’est chose faite…
Aujourd’hui nous avons parcouru 183 kms (cumul 3420 kms)
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Mercedi 11 septembre
De Azrou à Nzala
Temps nuageux – 22°
Hier soir, la truite cuisinée accompagnée de légumes était vraiment succulente.
Nous nous sommes régalés ainsi que les chats qui ont pu profiter de la peau et des arêtes. Ce matin nous quittons le camping Amazigh que nous avons bien aimé pour son calme, sa propreté et sa simplicité.
Nous voulons passer voir la forêt de cèdres et les singes magots de l’Atlas. Nous nous perdons un peu sur une route tout juste carrossable mais finalement nous trouvons le chemin. Le fameux cèdre Gouraud n’est plus qu’un grand squelette mais tout proche, il y a quelques beaux spécimens plus récents mais assez impressionnants tout de même.
Nous nous amusons un peu avec les singes en leur donnant des pommes et des pêches dont ils semblent friands.
Puis nous prenons la route de Midelt en traversant le col du Zad qui culmine à 2193 mètres. Nous traversons des plateaux arides où paissent les troupeaux et parfois nous apercevons quelques voyageurs sur leurs ânes.
Le plateau traversé est très aride et nous apercevons quelques campements nomades.
De nombreux chiens attendent au bord de la route. Mais que peuvent-ils bien attendre ?
Puis nous nous arrêtons pour déjeuner à Zeïda dans une petite gargotte qui préparait des tajines et des grillades de kefta. C’était excellent et vraiment bon marché (55 DH chacun).
Nous passons Midelt et la route s’élève ensuite jusqu’à 1700 mètres par une série de lacets en traversant de beaux paysages montagneux à la végétation claisemée.
Nous faisons halte à Nzala. Il y a un parc animalier où normalement l’on peut voir des animaux de la faune saharienne. Malheureusement il n’y a plus d’animaux qui d’après le propriétaire sont tous morts au cours du rude hiver dernier. Mais le cadre reste superbe et le parking est accueillant (bien que sans service pour les camping cars). Nous bivouaquons pour la nuit. Nous retrouvons des camping-caristes de Tarbes avec lesquels nous avons sympathisé sur le camping Amazigh.
Aujourd’hui nous avons parcouru 174 kms (cumul 2732 kms)
Jeudi 12 septembre
De Nzala à Oulad Chaker (sur la route d’Arfoud N13)
Beau temps et temps couvert en fin de journée. De 20 à 30°
Nous quittons le parking de Nzala et nous dirigeons vers les gorges du Ziz. Le paysage est grandiose. Au fond des gorges nous apercevons des palmeraies fertiles parmi ce désert minéral.
Nous passons par le tunnel du légionnaire puis près du lac de retenue du barrage Hassan Addakhil. Les montagnes sont très rouges tout autour. La route permet de découvrir des vieux villages.
Nous apercevons nos premiers dromadaires mais il faut les photographier de loin.
Nous faisons une halte pour déjeuner aux sources bleues de Meski, nous n’y voyons rien d’extraordinaire hormis la source qui jaillit dans une grotte et qui n’est pas franchement bleue. La source alimente une piscine où se baignent quelques jeunes gens.
Un des commerçants se démène pour réparer l’un de nos fauteuil de camping, et nous invite à boire le thé dans sa caverne d’Ali Baba. Nous faisons un peu de troc et repartons avec un beau plat à tajines et une djellaba.
Nous reprenons la route pour arriver à notre camping du soir le « Tissirt » un endroit au milieu d’une oasis et très bien tenu par son propriétaire Hassan.
A l’occasion du thé de bienvenue, il nous propose pour demain une sortie dans le Marco authentique des environs. Nous acceptons.
A suivre donc demain.
En attendant nous commandons pour ce soir un tajine de poulet et une spécialité locale, le Kalia. (viande hachée avec oignons et légumes cuits)
Aujourd’hui nous avons parcouru 125 kms (cumul 2857 kms)
Vendredi 13 septembre
Au camping Tissirt
Beau temps –32°- orage et tempête de sable l’après-midi
Aujourd’hui sur proposition de Hassan, le propriétaire du camping, nous avons décidé de faire une journée ballade en 4x4 pour aller à la rencontre du Maroc authentique.
Cela débute par la visite d’une kasbah dans la vallée du Ziz. C’est une grande maison traditionnelle que les riches propriétaires sont en train de moderniser. Elle n’est pour le moment habitée que par les gardiens.
Puis nous allons voir un geyser jaillissant au milieu du désert de pierres. L’eau est extrêmement ferrugineuse et tout autour des centaines de petites ramifications bouillonnent. Hassan, notre guide déplore que cette curiosité ne soit pas exploitée au plan touristique.
Au passage nous nous arrêtons au bord de la route pour voir le chameau qui boit du coca-cola
Nous montons tout en haut du plateau afin d’aller voir les ruines d’un ancien fort de légionnaires français.
Le véhicule nous emmène ensuite visiter un village, au milieu duquel on peut admirer les ruines de l’ancien palais royal de la dynastie des Alaouites (ancêtres de l’actuel roi du Maroc).
Ensuite nous visitons un ksar authentique. C’est un village fortifié avec une ceinture de murailles et des tours de guet, datant des époques où les tribus se faisaient encore la guerre.
Nous revenons au camping le midi afin de déguster un très bon couscous, puis nous repartons l’après midi à la rencontre des nomades berbères du désert. Nous montons sur le plateau désertique par une piste très accidentée. Le chemin serpente et nous sommes très secoués. Heureusement le véhicule est plutôt confortable. Nous arrivons près d’un puits creusé dans la roche et servant à alimenter les nomades en eau potable. Non loin de ce puits des tentes sont disséminées par famille.
Nous sommes accueillis dans l’une d’elle et la femme nous prépare le thé. Nous leur remettons un sac contenant divers vêtements, aspirine et savons, dont ils manquent.
Néanmoins, nous sommes surpris car ces nomades sont équipés avec un panneau solaire pour fabriquer un peu de courant grâce à une batterie. Le progrès pénètre même dans le désert.
Hassan hâte un peu notre retour car le temps est en train de changer. Un orage accompagné d’un fort vent de sable balaie le plateau. Il pleut sur ces étendues arides !
Nous sommes très contents de notre journée car nous avons pu découvrir un peu du Maroc que l’on ne voit pas dans les zones touristiques.
Aujourd’hui nous avons parcouru 0 kms (cumul 2857 kms)
Samedi 14 septembre
De Oulad Chaker à Merzouga
Temps nuageux – venteux – 23°
Ce matin nous partons en direction de Merzouga. Nous traversons Erfoud, puis Rissani.
Puis nous empruntons la petite route au milieu d’un grand désert de pierres. Au loin nous apercevons les dunes de l’erg Chebbi. Une tempête de sable balaie la route, c’est impressionnant. Quelques chameaux errent sur la route.
Nous arrivons au ksar Sania, chez Françoise. Le ciel est gris. Nous nous attendions à des températures extrêmes dans cette région où commence le désert saharien. Quelques gouttes tombent par intermittence.
Au cours de l’après-midi, nous partons en promenade vers la grande dune située à côté du camping.
Après bien des efforts nous sommes parvenus au sommet d’où nous pouvons jouir du panorama tout autour.
Nous revenons fourbus et après une bonne douche nous célébrons notre première dune avec une bouteille de champagne. La pluie interrompt notre fête.
Nous allons ensuite dîner au restaurant où nous avons pu accompagner notre repas marocain avec des frites !!! (Il faut dire que l’établissement est tenu par un française !)
Une petite éclaircie sur l’horizon au moment du coucher du soleil, nous permet de voir la dune prendre une couleur rouge.
Il n’y aura pas de grand spectacle comme l’on voit sur les cartes postales.
Aujourd'hui nous avons parcouru 103 kms (cumul 2960 kms)
Dimanche 15 septembre
Merzouga
Beau temps le matin et grand vent l’après midi – de 36° à 26°
Aujourd’hui nous décidons de ne pas bouger. Nos amis de Tarbes partent pour Goulmina car ils doivent déjà commencer à remonter vers le nord.
Ce sera une journée farniente pour mettre le blog à jour car Internet fonctionne. Il y aura aussi un peu de lessive qui sèchera vite compte tenu du vent qui s’est levé en cours d’après midi.
Nous profitons aussi de la belle piscine du camping.
La nuit promet de ne pas être trop chaude, tant mieux.
Lundi 16 septembre
Merzouga
Beau temps – de 22° à 28°
Nous restons encore aujourd’hui à Merzouga et nous décidons de faire un tour en 4X4 autour des dunes de l’erg Chebbi.
Notre guide nous emmène tout d’abord pour écouter des musiciens noirs, mais c’est un peu un piège à touristes et nous lui demandons de repartir. Nous préférons les paysages de désert.
Il nous emmène ensuite dans un village bâti par les français autour d’une mine de plomb. Désormais le site est abandonné et il n’y a plus que des ruines. Quelques marocains toutefois exploitent encore un peu le filon.
Puis nous faisons le grand tour de l’erg. C’est le désert sillonné par les 4X4, les motos ou même des mobylettes. C’est un désert de pierres noires volcaniques très impressionnant, avec les grandes dunes de sable orange à l’horizon. Nous croisons quelques groupes de chameaux.
Il y a aussi de nombreuses tentes de nomades qui d’après le guide sont en voie de sédentarisation. Cela fait au moins quinze ans qu’ils habitent là.
Nous prenons le thé chez une habitante de ce désert, très accueillante. Bien sûr il faut lui donner un peu d’argent, mais cela nous semble normal, ce doit être son seul revenu.
Nous continuons à sillonner ce désert sur des pistes empruntées par toutes sortes de véhicules. Mais en ce moment, il y a assez peu de touristes. Nous avons fait le tour complet de l'Erg Chebbi.
Ce soir nous dînons au restaurant.
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